La collecte du crowdfunding connait une hausse fulgurante. (Source Finance participative France)
« La collecte en financement participatif a plus que doublé au 1er semestre 2015, par rapport à la même période l’année dernière : 133,2 millions d’euros de fonds collectés contre 66,4 millions au 1er semestre 2014 » constate le Baromètre du crowdfunding, réalisé par Compinnov pour Financement Participatif France. Pas moins de 1.75 million de financeurs auraient permis de financer pas moins de 400 millions d’euros de fonds. La collecte en prêt dispose d’un taux de croissance de 127% ! Cette hausse est essentiellement liée à la vulgarisation de la démarche, la mise en place du cadre réglementaire instaurée fin 2014 mais le besoin accrue de financements mais aussi le besoin des investisseurs de redonner du « sens » à leur argent.9 328 projets auraient été financés au 1er semestre 2015.
Quels types de projets sont portés
« Parmi ces projets, les plateformes de don avec ou sans récompenses concentrent une très forte proportion de projets culturels au sens large ; les plateformes de prêt accueillent majoritairement des projets de commerce et de services de proximité ; quant aux plateformes d’investissement, les secteurs sont très diversifiés, mais l’immobilier prend une place de plus en plus importante » observe l’enquête.
Vers une évolution du cadre juridique ?
Pour accélérer ce type de financement, Financement Participatif France propose plusieurs mesures visant à « Faciliter l’accès au financement participatif pour les collectivités territoriales » mais aussi aux associations et fondations. L’association sollicite également la révision des seuils. Plusieurs mesures devraient être prochainement annoncées par le Gouvernement mais également dans le cadre de la mise en place d’un cadre européen du financement par la foule. Si le crowdfunding se porte bien dans l’hexagone, les collectes et les prêts ne franchissent pas les frontières.
Pour en savoir plus : http://financeparticipative.org/barometres/1er-semestre-2015/
Rédigé par : Patrice REMEUR
