Les entrepreneurs français sont plutôt très satisfaits de leur banque. Ils sont 68,4 % à être satisfaits de la relation qu’ils entretiennent avec leur partenaire financier. Contrairement aux idées reçues et au contexte tendu la proportion des satisfaits croît de près de 4 points par rapport à 2010. Un peu plus d’un entrepreneur sur cinq (21,2 %) estime que la relation qu’il entretient avec son banquier est « moyenne ». C’est ce que révèle une étude menée la FCGA.
De bonnes relations avec leurs banques
Ils sont 68,4 % à être satisfaits de la relation qu’ils entretiennent avec leur partenaire financier. Contrairement aux idées reçues et au contexte tendu la proportion des satisfaits croît de près de 4 points par rapport à l’enquête de 2010. Un peu plus d’un entrepreneur sur cinq (21,2 %) estime que la relation qu’il entretient avec son banquier est « moyenne ».
Seulement un chef d’entreprise sur dix juge la relation « peu ou pas du tout satisfaisante ».
72 % des entrepreneurs affirment que la mauvaise conjoncture n’a pas altéré la qualité de leur relation bancaire. En 2010, ils étaient plus nombreux et atteignaient 78 %. 25 % déclarent que la relation avec sa banque s’est dégradée dans le contexte de récession.
Pas de demande de prêts supplémentaires
Là encore le chiffre est surprenant. Moins de la moitié des dirigeants (47 %) a sollicité son établissement bancaire au cours des 18 derniers mois. C’est un taux identique à celui de 2010.
Malgré la crise il n’y a pas de ruée vers les établissements bancaires. « Cette stabilité de la demande illustre la réalité d’une économiede proximité qui sollicite relativement peu le concours des banques » commente les analystes.
Cependant, l’augmentation spectaculaire des garanties exigées par les établissements est signalée par 76 % des entrepreneurs(contre 21 % seulement en 2010).
Une demande satisfaite
Le banquier répond aux demandes de prêts. 76 % des demandes de concours bancaires formulées au cours des 18 derniers mois ont été satisfaites. Ce sont les prêts pour financer l’investissement qui recueillent le plus d’accords (82 %, contre 87,1% en 2010). Un peu moins de 80 % des demandes de découvert (contre 83,8 % en 2010) sont acceptées. Moins des trois quarts (73,8 %) des démarches visant à maintenir les lignes de crédit sont satisfaites (contre 78,7 % en 2010). Enfin, les prêts pour restructuration sont octroyés dans 61,1 % des cas (contre 70,7 % en 2010).
Rédigé par : Patrice REMEUR