« Aujourd’hui, notre ambition est de prendre une position de leader dans la distribution de paiement mobile en Afrique » explique Momar Nguer, directeur de la division Marketing & Services du groupe pétrolier français, Total.
Pour réussir, le groupe s’est associé à l’opérateur téléphonique Orange pour proposer aux clients de 13 pays d’Afrique et du Moyen-Orient le transfert d’argent, la possibilité de régler des factures ou encore de retirer et déposer de l’argent à travers le réseau de plus de 1300 stations services Total ouvertes 7 jours par semaine quasiment toute la journée.
Couvrir à faible coût les besoins en services financier
Avec cette stratégie d’entrée dans les services financiers via les paiements, Total comble les lacunes existantes de l’infrastructure bancaire provoquées par la hauteur des coûts d’installation d’une agence bancaire tout en permettant à Orange Money de se doter d’un réseau physique qui permet à la fois de desservir des zones rurales et urbaines.
Proposer des solutions pour une grande partie des 2,5 milliards de personnes non-bancarisées est l’un des enjeux majeurs de demain et source de croissance reposant sur un modèle « Low cost » à bonne rentabilité. Seulement, une personne sur quatre dans ces régions ont accès à une agence bancaire et la quasi totalité de la population dispose d’un téléphone mobile mais aussi Orange reste l’un des principaux opérateurs. Ce dernier point est décisif et contourne les difficultés d’interopérabilités.
L’arrêt aux stations services est nécessaire
Fournir des services financiers à faibles coûts et facilement accessibles via des accès numériques et des points physiques de proximité devraient permettre aux deux partenaires de bénéficier de la croissance économique rapide de ces pays et prendre une place stratégique à la fois sur la banque de demain mais aussi des services liés à la mobilité et l’énergie.
Les stations-services Total offrent un avantage certain par un arrêt quasi-obligatoire de millions de personnes pour assurer leur ravitaillement en essence, bénéficier de leur produits alimentaires et marchandises et demain des services de financiers personnalisés à faible coût.
Rédigé par : PATRICE REMEUR
