Deux nouvelles pourraient contribuer à modifier le secteur des énergies alternatives et des technologies.
Tout d’abord l’arrivée de la première entreprise mondiale, Apple, dans la production d’éoliennes. Celle-ci a déposé une demande de brevet le 27 décembre 2012 auprès de l’US patent & Trademark office.
L’invention prévoit un système qui génère de l’électricité.
« Le système utilise un ensemble de lames rotatives pour convertir l’énergie de rotation d’une éolienne en chaleur dans un fluide de faible capacité calorifique. Ensuite, le système transfère sélectivement la chaleur du fluide à basse capacité thermique en un fluide de travail. Enfin, le système utilise la chaleur transférée au fluide de travail pour produire de l’électricité ».
EDF et Google s’associent
La seconde information concerne Google et EDF Renewable Energy. Annoncée en fin d’année, alors que tout le monde réveillonnait, le géant de l’internet vient d’investir à nouveau 200 millions de dollars dans un parc éolien situé à l’ouest du Texas.
« Le projet, qui utilise 70 turbines de 2,3 MW de Siemens, a la capacité de générer suffisamment d’énergie propre pour alimenter environ 60.000 foyers américains moyens. L’énergie produite par le parc éolien a été engagé pour SPS, un utilitaire qui sert principalement au Texas et au Nouveau Mexique. EDF Energies Renouvelables construit le projet et restera le gestionnaire et le propriétaire aux côtés de Google ».
Au total, Google a investi depuis 2007 plus de 1 milliard de dollars dans des projets éoliens et solaires en vue de couvrir ses besoins mais également maîtriser ces nouvelles technologies et demain les données liées à la consommation d’énergie.
En effet, l’accélération des positionnements des acteurs issues des nouvelles technologies, se déroule au moment où la Directive européenne 2012/27/UE du 25 octobre 2012 relative à l’efficacité énergétique publiée le 14 novembre 2012 entre en vigueur. Celle-ci sera transposée dans tous les Etats-membres d’ici à 18 mois. Elle impose aux Etats d’ouvrir les marchés de l’énergie représentant plusieurs milliards d’euros.
Patrice REMEUR