Création du centre européen de la cybercriminalité

Naissance du Centre européen de la cybercriminalité

Naissance du Centre européen de la cybercriminalité

Le marché de la cybercriminalité est estimée à 1 trillion de milliards de dollars par an selon un rapport de l’IOACT Europol de janvier 2011. Après le pétrole et le marché alimentaire, le trafic de drogue occupe le 3e rang des marchandises du commerce mondial avec un chiffre d’affaires estimé en 2011 à 400 milliards de dollars. Le marché de la cybercriminalité devient encore plus « rentable » que le commerce mondial de la marijuana, de la cocaïne et de l’héroïne cumulé.

Ces ressources financières considérables et à la fois ces « manques à gagner » pour l’économie réelle et les Etats, permettent de déstabiliser facilement marchés et la souveraineté des Pays endettés. D’autant plus facilement que le contexte de crise, Internet, les systèmes de paiement, et les technologies de mobilité facilitent de plus en plus l’accroissement d’opérations criminelles et organisées.

L’accessibilité des données et au monde entier à partir de ces outils, offre aux acteurs de l’espionnage industriel ou ceux du crime organisé, la possibilité de dérober aisément des informations sensibles. Pour les cyberterroristes, c’est la possibilité de prendre le contrôle à distance de système stratégique ou de processus industriels afin de les perturber ou même de les détruire.

Ainsi, depuis le 1er janvier 2013, la Commission européenne a mandaté et créé le centre européen de la cybercriminalité (EC3) au sein d’Europol pour lutter contre les crimes en ligne.

L’ambition est d’aider  » les États membres et les institutions de l’Union européenne à renforcer les capacités opérationnelles et d’analyse pour les enquêtes et la coopération avec des partenaires internationaux », selon le site Internet.

Le centre européen de la cybercriminalité travaillera dans les domaines suivants :

– Contre les groupes organisés chargé de générer d’importants profits criminels comme la fraude en ligne

– Contre ce qui cause un préjudice grave à la victime, comme l’exploitation sexuelle des enfants en ligne

– Contre ce qui touche à l’infrastructure critique et des systèmes d’information dans l’Union européenne

Le Centre européen de la cybercriminalité se trouve dans les bureaux d’Europol, l’Office européen de police à La Haye, afin de facilité la coopération au delà des frontières.

Néanmoins, la sensibilisation et la responsabilisation des individus et des entreprises constituent l’une des manières pour lutter contre la cybercriminalité au quotidien.

P  Remeur