Le protocole sur lequel repose la monnaie virtuelle Bitcoin pourrait être intégré par IBM » pour créer un système de trésorerie et de paiement numérique », selon l’agence Reuters dans un article publié le 12 mars 2015.
Cette technologie est particulièrement sécurisée et efficace. Plusieurs gouvernements et institutions se penchent sur l’utilisation de cette technologie qui permet d’échanger de manière sécurisée et décentralisée des données et des informations. La banque d’Angleterre, la Banque de Suède ou de Norvège mais aussi la Banque Fédérale Américaine… réfléchissent activement à s’appuyer sur ce dispositif pour mieux gérer les flux économiques en temps réel. Chaque transaction réalisée par des individus, des entreprises, institutions ou associations… Pourrait être enregistrée en temps réel. Les banques centrales pourraient avoir une visibilité instantanée de la monnaie en circulation et prendre immédiatement les décisions pour mener les actions d’ajustement nécessaires.
IBM concevrait une infrastructure à destination des banques centrales
« C’est la même monnaie mais pas avec un billet en dollars doté d’un numéro de série, mais (ce serait) un jeton reposant sur le blockchain » a affirmé une source d’IBM à l’agence Reuters. IBM pourrait se lancer dans la construction d’une infrastructure s’appuyant sur le protocole du Bitcoin pour servir aux banques centrales. Le système pourrait transformer l’ensemble de la société Ce déploiement pourrait radicalement changer les modèles économiques existant notamment ceux des entreprises qui reposent sur l’exploitation des données personnelles (Facebook, Google, Amazon…). Certains envisagent d’utiliser ces mêmes technologies pour voter, réaliser des contrats, des transactions immobilières…. Comme nous vous l’annoncions, dès le mois de novembre 2014, la mutation du système bancaire est en marche mais aussi l’ensemble des secteurs (notaires, institutions, avocats…) devraient être transformés. De nombreux acteurs y compris le Sénat français, y voient un moyen de désintermédier la société et de renouer des liens étroits avec les citoyens, les consommateurs ou les individus… D’autres réfléchissent comment les contrats pourraient être réalisés sur ces systèmes entre deux parties sans avoir recours à un tiers et de manière authentifiée et sécurisée. Le système reposant sur le protocole bitcoin limiterait les ambiguïtés et les interprétations. Ce qui aurait pour effet d’abaisser les risques et les coûts de procédures juridiques tout en permettant de simplifier les procédures et actes.
Patrice REMEUR